| Chorégraphie (Choreography) : Nejib KhalfallahInterprétation (Dancers) : Nejib  Khalfallah, Mohssen Bouziri, Kamel  Ostarcevic
 Régie (Stage manager) : Imed Jemâa
 Formé aux côtés de Imed Jemâa, Nejib Khalfallah continue, pièce après  pièce, à tracer le chemin qui le rapproche de l’affirmation d’une écriture à la  fois sensible et grave. Avec Mhayer Sika, il s’introduit dans cet espace emblématique de la culture arabe qu’est le  hammam, à la fois lieu d’une sociabilité basée sur une stricte séparation des  sexes et réceptacle d’un rituel, aussi profane que sacré, d’ablution. Vapeur, sonorités du ruissellement de l’eau, nudité, créent une atmosphère  où le corps accède à un état autre, en quête d’une pureté originelle. Se  décaper littéralement débouche sur une sensation de renouveau, de clarté,  d’intimité partagée.
 Confié au masseur, « el taïeb », c'est sans tabou, que le corps accepte de  se débarrasser de ses scories, de ses problèmes pour retrouver des   sensations mises en sourdine par le quotidien.
 Dans une culture où  jouissance du corps est synonyme de masculinité,  de fait, sans même qu'il soit besoin de le signifier ou de le souligner. Sous  les linges, foutas et serviettes du hammam, le corps recouvre sa sensualité de  nouveau-né, sa délectation vitale dans une danse inspirée, faite d’abandon au  plaisir et de détachement.
 Trained  alongside Imed Jemâa, Nejib Khalfallah continues, in one piece after the other,  along a path towards the affirmation of his work, which is both sensitive and  sombre. With “Mhayer Sika”, he penetrates the hammam, a symbol of Arab culture,  both a social space based on strict separation of the sexes and a ritualistic  space of ablution, at once sacred and profane. Steam, the  resonance of flowing water and nudity create an atmosphere where the body  transcends into a different state, searching for primeval purity. Literally  stripping away the body's surface opens up a sensation of renewal, clarity and  shared intimacy. In the hands of the masseur, "el taïeb", where there  are no taboos, the body willingly lets go off its impurities and its problems  to rediscover sensations subdued by everyday life.
 The backdrop  is a culture where physical pleasure is synonymous with masculinity, as matter  of course, without the need for justification or emphasis. Under the hammam's  linens, foutas and towels, the body recovers the sensuality it was born with, its  vital delight in an inspired dance through abandonment to pleasure and  detachment from outside influences.
 Compagnie Nejib Ben  Kalfallah8, rue du Caire
 1000 Tunis - Tunisie
 bennejib@yahoo.fr
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